La vie est une condamnation à perpétuité
La vie est une peine de mort
Où le sommeil s'éveil
Et la survie sévit
Où le soleil vermeil d'amour
Remplit la nuit qui luit le jour
Des pêchers s'efforcent de s'évader
Au milieu d'un océan de pédés
Ils couvrent leurs toits abîmés
De sals vêtements déchirés
La muse impératrice
De ce spleen magnifique
Sombre sous la venue
De mes anges déchus
Misère et concomitances
Ont plaidé l'indigence
Des famines intellectuelles
Où spiritueux et moyen âge
Cachaient un sens inavoué
Inaltérable dans le lit paisible
D'une rivière de mots
Au repas reposant de repos
Ici un joueur s'amuse
Comme un pénis dévissé
En pantin abîmé
De quelque prose rêvée
Aux songes lointains, passés,
Du temps déjà écoulé.
© 2010
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