De
l'eau sur mes cuisses arrose cette fontaine,
Cette
chose qu'est ma vie, va-et-vient puis glisse,
Mon
cerveau à la dérive sur cette mer
Navigue
avec peine à l'intérieur de l'ennuie.
C'est
comme un fragile miroir qui me regarde,
Impersonnel
dans son eau; nue narcissique,
Cette
chose qui me compose et me construit
Dont
la prose me décompose et me détruit.
C'est
comme la sensualité morne éparse
Des
fragments de conscience qui m'anime ici,
Quelque
chose d'indéfinissable et mystique
D'insaisissable
au son atone, pur, limpide.
Des
roses sur tes seins arrosent mes fantasmes,
L'automne
des printemps perdus est déjà là;
Ta
virtualité me manque hélas déjà,
Dans la réalité des résonances lasses.
© 2010
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