Des
lettres mortes tombent en automne
Au
milieu d'une porte, dans l'ombre,
Et
au-delà de ces évidences magnifiques,
Les
croyances humaines perdurent
Des
phrases décèdent dans ces poèmes,
S'imprimant
de leurs caractères éphémères,
Des
rîmes se perdent dans une brume indéfinissable.
Ici
aucune règle ne vie, comme dans l'esprit d'un homme
Et
au-delà de ces évidences magnifiques
Les
croyances humaines perdurent.
Je
suis sur le chemin de l'oubli,
Marquant
chacun de mes pas d'une allitération
A
l'allégorie inéluctablement marquée
Comme
dans un tableau onirique où ne survivent
Que
des pensées mortes
Dans
ce verre de cristal s'envolent les colombes
Nous
sommes à l'aube d'un nouveau monde
Le
capital respire comme le chant des morts
Des
souterrains tragiques de Pandémonium.
Et
au-delà de ces évidences soporifiques
Les
croyances humaines s'amusent
Des
flocons tombent, inondent ma tombe
D'un triste et singulier bouquet de phrases
mélancoliques,
La
présence d'une femme m'afflige autant que le poison
Qui
s'écoule lentement dans mes veines, mon cerveau:
Que
dois-je faire? A qui dois-je poser cette interrogation?
Qu'adviendra
t-il de mes enfants dans cette morne pollution?
Et
moi, que dois-je faire? Me laisser traîner dans cette société sans
coeur,
Ou
bien conserver la pureté de la vie qui m'anime?
L'hésitation
est grande, l'une est facile, l'autre chose
Est
quant à elle plus difficile à faire.
Des
fleurs poussent dans ma tête fragile,
Mon
esprit est aveugle aux dix commandements
L'Heure
du Jugement Dernier a commencé,
Mais
il demeurera invisible, jusqu'à la chute de l'Empire des Hommes.
Alors
j'écris, et tant pis pour mon prochain
Puisqu'il
n'y a rien à faire. Jésus est mort,
La
raison s'est effacée au profit de l'argent,
Nous
nous paierons tous un luxueux tombeau en enfer,
Même
pour les plus démunis...
Et
les lettres mortes s'arrêteront de tomber,
Dans
l'ombre de l'automne, la fumée toxique
Nous
tuera tous. Et les arbres nous flétrirons leurs rameaux
Avant
de pourrir comme l'humanité l'aura déjà fait
Par
sa faute
Et
comme disait La Fontaine,
En
toute chose... il faudra considérer la fin.
© 2010
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