La
pluie résonnait dans ces sombres déserts
Où
des trésors étranges respiraient d'éther
Nous
marchions vers l'infini dans notre triste tête
Toi
et moi mon amour, droit vers le ciel
La
pluie chantait un air triste et mélancolique
Le
souvenir jaillissant de ma mémoire
Electrisait
mes sens les plus cachés
Je
restais muet et achetais un billet
Les
gens murmuraient parfois dans le noir
Des
choses incompréhensibles.
Des
images incompressibles surgissent
Dans
d'affreux ballets mélancoliques.
Comme
une triste musique les choses me berçaient
Sous
la pluie de midi
Sous
des tonnes de souhaits
Dangereux
et nocifs.
La
pluie tombait dans ma tête
Le
lieu éclatait dans les airs
Plus
haut que les cieux où l'azur
Semble
immergé d'amères
Certitudes.Dieu
s'est caché dans les toilettes
Et
il attend de voir l'humanité glisser
De
la cuvette
Et
il attend ce soir de Juillet
Pour
faire la fête
Sur
nos cendres.
Puis
les oiseaux chantèrent
En
octobre d'un chant monotone
La
vie était si belle avant
Et
les corbeaux jouaient
Avec
les restes de l'humanité
La
pluie résonnait tristement
On
aurait dit les sanglots d'une chèvre torturée...
Des
sanglots au milieu des flots du lac Désespoir
La
pluie résonnait,
Avec déraison.
© 2010
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