Un
regret un chagrin qui s'en va puis revient,
Nous
sommes en automne sous un vent glacial,
Les
feuilles mortes s'envolent loin ce matin,
Des
souvenirs dans cette brise matinale.
Ici
les Saule-Pleureurs sont très nostalgiques,
Ces
plaines seront bientôt ensoleillées,
En
attendant, l'aube se montre bien timide,
Et
la pâleur de l'horizon mal réveillé
Se
teint d'orangé sous le grand soleil d'octobre.
C'est
dans cette clairière, au coeur de la forêt,
Que
reposent mes pensées, froides et monotones,
Prés
d'une rivière d'argent où prient les fées.
La
vie défile et s'écoule tranquillement,
Nous
grandissons si vite, si rapidement,
Que
nous nous sommes transformés en fleurs d'automne;
Dans ce monde
d'argent où la vie est atone,
Dans
ce monde où le temps s'enfuie à toute jambes;
Dans
ce monde où la guerre rythme les siècles;
Dans
ce monde ennuyant où les hommes sont chiants,
Où les
souvenirs s'érigent autour de la belle,
Ici
bas, tout n'est que vaste mélancolie,
Ici
bas, s'installe, perdure, persiste
Le
remord, la honte, et la vile nostalgie
Des
souvenirs les plus profonds de ce noir puit;
Les
fleurs d'automnes se fânent face à l'hiver,
Le
froid les tue, et leur fantôme hante ces terres,
Ces
sombres éthers dénaturés, leur enfer,
Leur
tombeau magique où notre muse se perd,
Un
regret, un chagrin, qui s'en va, puis revient,
Nous
sommes en automne sous un vent glacial,
Les
fleurs d'automnes sont bien mortes ce matin:
Des souvenirs dans cette brise matinale...
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